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Les loueurs particuliers sont aussi la cible des cybercriminels
Si la fraude visant les locataires est connue et largement médiatisée, celle visant les annonceurs ne fait l’objet d’aucune publicité. En effet, ces fraudes sont très discrètes et beaucoup plus sournoises. Souvent, le loueur ne sait pas qu’il a fait l’objet d’une arnaque ou n’est pas capable de faire le lien avec une discussion qu’il a eu dans le passé avec un pseudo-locataire.
Ce type de fraude, doit faire l’objet d’une grande vigilance de la part des utilisateurs et des plates-formes. Nous faisons le point sur les principaux modes opératoires utilisés par les cybercriminels et les façons de les prévenir.
Modes opératoires et moyens de prévention
Le mode opératoire :
Comment prévenir ce type d’arnaques :
Outils de sécurité
Un certain nombre de plates-formes (dont MediaVacances.com) intègrent des outils anti-piratage particulièrement puissants qui rendent l’accès frauduleux au compte très difficile, voire impossible.
Le mode opératoire :
Moyens de prévention contre ce type de fraude :
Cette fraude, souvent originaire d’Afrique de l’Ouest, est ancienne et passablement éculée, mais ressurgit de façon sporadique.
Le mode opératoire :
Cette fraude revient actuellement sous une forme plus moderne : le fraudeur indique au loueur, preuves à l’appui, avoir réglé le loyer par une société de transfert d’argent international (Western Union ou autre), avec les « frais de traitement du paiement » en sus (en général assez élevés) pour lesquels il demande un remboursement par virement. Bien sûr, les preuves sont factices, le fraudeur n’a rien payé et tout remboursement est perdu.
Moyens de prévention :
Mode opératoire :
Comment prévenir ces arnaques :
Cette fraude ne concerne que les paiements par carte bancaire. Il s’agit donc principalement des paiements via les services de paiement en ligne des plates-formes.
Cette fraude est exceptionnelle en France, les banques étant particulièrement frileuses pour rembourser les porteurs. Néanmoins, elle est fréquente sur des cartes américaines ou des pays d’Europe du nord.
Outre la perte du loyer, la plate-forme de location de vacances puis l’annonceur se voient facturés des frais de dossier relativement élevés si le chargeback est confirmé. Une fraude par chargeback peut donc couter plus cher que la simple perte de loyer.
Le mode opératoire :
Moyens de prévention :
Quel est le risque de chargeback ?
Le pourcentage de transaction faisant l’objet de chargeback n’est pas connu en France. On peut seulement faire une estimation très approximative.
Il est de 0,6% environ aux USA, six cas pour mille, tous secteurs confondus, 0,5% dans le secteur du voyage (cinq cas pour mille).
Ce ratio concerne tous les chargebacks, y compris ceux qui sont légitimes (marchandise non livrée, dépôt de bilan du marchand, etc.). On peut estimer que le chargeback frauduleux représente trois cas sur mille.
Il est sans sans doute inférieur à un cas sur mille en France.
Le risque est donc très faible s’agissant de la location de vacances avec une carte de paiement d’une banque française.
Le chargeback sur MediaVacances.com
Si comme sur la plupart des plates-formes, le coût du chargeback est contractuellement à la charge du loueur, MediaVacances.com estime que ce dernier n’a pas, en règle générale, les compétences pour gérer la procédure de contestation, qui implique de solides connaissances légales. La plate-forme gère donc systématiquement cette procédure pour les propriétaires.